AprĂšs la sortie de son dernier titre « Je pense Ă toi souvent », Berny Deca nous a accordĂ© un moment pour parler musique, inspirations et projets Ă venir. Auteur-compositeur au style pop-rock bien affirmĂ©, il sâinspire de rĂ©fĂ©rences comme TĂ©lĂ©phone, Oasis et Placebo pour crĂ©er des morceaux Ă la fois puissants et authentiques. Dans cette interview, le quadragĂ©naire revient sur son parcours, son processus crĂ©atif et ses envies pour l’avenir.
Bonjour Berny, merci de nous accorder cette interview ! Raconte-nous, comment as-tu commencĂ© la musique ? Quel a Ă©tĂ© l’Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur ?
BD : J’ai rĂ©ellement commencĂ© la musique Ă 24 ans. Ma compagne de lâĂ©poque mâa vu jouer de la guitare avec des Ă©toiles dans les yeux, et câest Ă ce moment-lĂ que jâai compris que la musique pouvait vraiment toucher les gens. Ăa mâa donnĂ© le dĂ©clic pour commencer Ă composer mes premiers morceaux. TrĂšs vite, la guitare est devenue un moyen dâexpression essentiel pour moi, une façon de poser mes Ă©motions et de raconter mes histoires.
Qu’est-ce qui t’a inspirĂ© pour Ă©crire ton tout dernier single « Je pense Ă toi souvent » ?
BD : Ce titre est inspirĂ© dâune rupture qui mâa profondĂ©ment marquĂ©. Jâai recroisĂ© mon ex-compagne trois mois aprĂšs notre sĂ©paration, et ça a ravivĂ© beaucoup de souvenirs. Les paroles sont venues naturellement. Câest une chanson qui parle dâamour perdu, de nostalgie, mais aussi du besoin de tourner la page. Jâai voulu retranscrire cette Ă©motion brute Ă travers une mĂ©lodie simple mais percutante, en espĂ©rant que chacun puisse sây retrouver.
Quelle est ta façon de composer ? Tu prĂ©fĂšres d’abord commencer par la musique ou les paroles ?
BD : Je commence toujours par la guitare. Câest elle qui me guide. Une mĂ©lodie naĂźt souvent de quelques accords, puis la musique inspire les paroles. Ensuite, jâutilise la MAO (musique assistĂ©e par ordinateur) pour peaufiner le morceau, ajouter des arrangements et donner du relief au son. Les paroles arrivent souvent en dernier, comme une rĂ©ponse naturelle Ă la mĂ©lodie.
En tant qu’artiste indĂ©pendant, quelle a Ă©tĂ© la plus grande difficultĂ© pour avancer dans ta carriĂšre ?
BD : La plus grande difficultĂ©, câest de faire Ă©couter sa musique. Il y a tellement dâartistes talentueux aujourdâhui que se faire une place est un vrai dĂ©fi. En tant quâindĂ©pendant, je dois gĂ©rer Ă la fois la crĂ©ation, la production, la promotion⊠tout en gardant une vision artistique cohĂ©rente. Trouver les bons relais et toucher le public, câest vraiment le plus gros challenge.
Au niveau de ton budget, comment est-il réparti entre la création de ta musique, la création de tes clips et ta promotion ?
BD : Je dirais que 40 % du budget est consacrĂ© Ă la production musicale (enregistrement, mixage, mastering), 40 % Ă la crĂ©ation des clips (parce que lâimage est aujourdâhui essentielle pour accompagner la musique), et les 20 % restants vont dans la promotion (rĂ©seaux sociaux, publicitĂ©s, attachĂ©s de presse). Câest un Ă©quilibre difficile Ă maintenir, mais câest important pour faire connaĂźtre ma musique.
Si tu avais un conseil à donner à tous les artistes qui veulent se lancer pour vivre de leur musique, ça serait quoi ?
BD : Faites ce qui vous plaĂźt musicalement, restez fidĂšles Ă votre style. Il y aura toujours des doutes, mais le plus important, câest de rester authentique. Travaillez dur, entourez-vous des bonnes personnes, et surtout, ne vous dĂ©couragez pas face aux difficultĂ©s. La passion et la persĂ©vĂ©rance finissent toujours par payer.
Sans tricher, donne-nous les 3 derniers morceaux que tâas Ă©coutĂ©s aujourdâhui !
BD : Alors, jâai Ă©coutĂ© « The Wall » de Pink Floyd, « Wonderwall » d’Oasis et « Without You I’m Nothing » de Placebo. De vrais classiques !
Quels sont tes objectifs pour 2025 ?
BD : En 2025, jâai prĂ©vu de sortir trois titres inĂ©dits. LâidĂ©e, câest de continuer Ă faire Ă©voluer mon son et Ă toucher un public de plus en plus large. J’espĂšre garder le rythme avec deux sorties par an pour rester connectĂ© avec ceux qui Ă©coutent ma musique.
Un dernier mot pour la fin ?
BD : Merci pour cette interview ! Et Ă tous ceux qui rĂȘvent de vivre de leur musique : croyez en vous, mĂȘme quand ça devient difficile. Les moments de doute font partie du chemin, mais si vous restez fidĂšles Ă votre passion, vous finirez par toucher les cĆurs.
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