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đŸ‡«đŸ‡· Interview exclusive avec Berny Deca, l’orfĂšvre du pop-rock francophone

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AprĂšs la sortie de son dernier titre « Je pense Ă  toi souvent », Berny Deca nous a accordĂ© un moment pour parler musique, inspirations et projets Ă  venir. Auteur-compositeur au style pop-rock bien affirmĂ©, il s’inspire de rĂ©fĂ©rences comme TĂ©lĂ©phone, Oasis et Placebo pour crĂ©er des morceaux Ă  la fois puissants et authentiques. Dans cette interview, le quadragĂ©naire revient sur son parcours, son processus crĂ©atif et ses envies pour l’avenir.

Bonjour Berny, merci de nous accorder cette interview ! Raconte-nous, comment as-tu commencĂ© la musique ? Quel a Ă©tĂ© l’Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur ?

BD : J’ai rĂ©ellement commencĂ© la musique Ă  24 ans. Ma compagne de l’époque m’a vu jouer de la guitare avec des Ă©toiles dans les yeux, et c’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai compris que la musique pouvait vraiment toucher les gens. Ça m’a donnĂ© le dĂ©clic pour commencer Ă  composer mes premiers morceaux. TrĂšs vite, la guitare est devenue un moyen d’expression essentiel pour moi, une façon de poser mes Ă©motions et de raconter mes histoires.

Qu’est-ce qui t’a inspirĂ© pour Ă©crire ton tout dernier single « Je pense Ă  toi souvent » ?

BD : Ce titre est inspirĂ© d’une rupture qui m’a profondĂ©ment marquĂ©. J’ai recroisĂ© mon ex-compagne trois mois aprĂšs notre sĂ©paration, et ça a ravivĂ© beaucoup de souvenirs. Les paroles sont venues naturellement. C’est une chanson qui parle d’amour perdu, de nostalgie, mais aussi du besoin de tourner la page. J’ai voulu retranscrire cette Ă©motion brute Ă  travers une mĂ©lodie simple mais percutante, en espĂ©rant que chacun puisse s’y retrouver.

Quelle est ta façon de composer ? Tu prĂ©fĂšres d’abord commencer par la musique ou les paroles ?

BD : Je commence toujours par la guitare. C’est elle qui me guide. Une mĂ©lodie naĂźt souvent de quelques accords, puis la musique inspire les paroles. Ensuite, j’utilise la MAO (musique assistĂ©e par ordinateur) pour peaufiner le morceau, ajouter des arrangements et donner du relief au son. Les paroles arrivent souvent en dernier, comme une rĂ©ponse naturelle Ă  la mĂ©lodie.

En tant qu’artiste indĂ©pendant, quelle a Ă©tĂ© la plus grande difficultĂ© pour avancer dans ta carriĂšre ?

BD : La plus grande difficultĂ©, c’est de faire Ă©couter sa musique. Il y a tellement d’artistes talentueux aujourd’hui que se faire une place est un vrai dĂ©fi. En tant qu’indĂ©pendant, je dois gĂ©rer Ă  la fois la crĂ©ation, la production, la promotion
 tout en gardant une vision artistique cohĂ©rente. Trouver les bons relais et toucher le public, c’est vraiment le plus gros challenge.

Au niveau de ton budget, comment est-il réparti entre la création de ta musique, la création de tes clips et ta promotion ?

BD : Je dirais que 40 % du budget est consacrĂ© Ă  la production musicale (enregistrement, mixage, mastering), 40 % Ă  la crĂ©ation des clips (parce que l’image est aujourd’hui essentielle pour accompagner la musique), et les 20 % restants vont dans la promotion (rĂ©seaux sociaux, publicitĂ©s, attachĂ©s de presse). C’est un Ă©quilibre difficile Ă  maintenir, mais c’est important pour faire connaĂźtre ma musique.

Si tu avais un conseil à donner à tous les artistes qui veulent se lancer pour vivre de leur musique, ça serait quoi ?

BD : Faites ce qui vous plaĂźt musicalement, restez fidĂšles Ă  votre style. Il y aura toujours des doutes, mais le plus important, c’est de rester authentique. Travaillez dur, entourez-vous des bonnes personnes, et surtout, ne vous dĂ©couragez pas face aux difficultĂ©s. La passion et la persĂ©vĂ©rance finissent toujours par payer.

Sans tricher, donne-nous les 3 derniers morceaux que t’as Ă©coutĂ©s aujourd’hui !

BD : Alors, j’ai Ă©coutĂ© « The Wall » de Pink Floyd, « Wonderwall » d’Oasis et « Without You I’m Nothing » de Placebo. De vrais classiques !

Quels sont tes objectifs pour 2025 ?

BD : En 2025, j’ai prĂ©vu de sortir trois titres inĂ©dits. L’idĂ©e, c’est de continuer Ă  faire Ă©voluer mon son et Ă  toucher un public de plus en plus large. J’espĂšre garder le rythme avec deux sorties par an pour rester connectĂ© avec ceux qui Ă©coutent ma musique.

Un dernier mot pour la fin ?

BD : Merci pour cette interview ! Et Ă  tous ceux qui rĂȘvent de vivre de leur musique : croyez en vous, mĂȘme quand ça devient difficile. Les moments de doute font partie du chemin, mais si vous restez fidĂšles Ă  votre passion, vous finirez par toucher les cƓurs.

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