Photo de Interview exclusive avec KORZAAK : du piano Ă  la prod, l’ascension d’un passionnĂ©

đŸ‡«đŸ‡· Interview exclusive avec KORZAAK : du piano Ă  la prod, l’ascension d’un passionnĂ©

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Originaire du Sud de la France, KORZAAK dĂ©barque avec un style bien Ă  lui, brut, sincĂšre, et sans filtres. Son dernier titre « J’ai donnĂ© » fait parler de lui, entre mĂ©lancolie et rĂ©alitĂ© crue. L’occasion parfaite pour partir Ă  la rencontre de ce rappeur indĂ©pendant, Ă  l’identitĂ© forte et au blaze qui intrigue. Dans cette interview, il revient sur ses dĂ©buts, ses inspirations, ses galĂšres et ses objectifs pour 2025.


Bonjour KORZAAK, et merci d’avoir acceptĂ© cette interview. Comment t’es venu le goĂ»t de la musique ? Tu te souviens de ce qui t’a donnĂ© envie de te lancer ?

KORZAAK : La musique a toujours Ă©tĂ© lĂ , en fond, mais c’est vraiment un besoin d’expression qui m’a poussĂ© Ă  me lancer. J’ai commencĂ© Ă  Ă©crire un peu comme une thĂ©rapie, pour mettre des mots sur ce que je ressentais. Ce qui a tout dĂ©clenchĂ©, c’est un moment oĂč je me suis dit : « Soit tu balances ce que t’as dans la tĂȘte, soit tu te tais pour toujours. » Et j’ai choisi de parler, en musique.

Qu’est-ce qui t’a inspirĂ© pour Ă©crire ton dernier morceau “J’ai donnĂ©â€ ?

KORZAAK : Clairement, mon ex. C’est elle la muse involontaire de ce son. Ce morceau, c’est un exutoire, un coup de gueule, mais aussi une maniĂšre de tourner la page. Alors big up Ă  elle, mĂȘme si c’est un big up avec un peu de sarcasme (rires). J’ai voulu parler de ce moment oĂč tu donnes tout Ă  quelqu’un, jusqu’à t’oublier toi-mĂȘme. J’ai donnĂ©, mais maintenant je reprends.

Le plus gros red flag chez une fille, pour toi, c’est quoi ?

KORZAAK : Sans hĂ©siter, une fille qui parle mal. Que ce soit envers les autres, envers moi, ou mĂȘme envers elle-mĂȘme. Le respect, c’est la base. Si tu sais pas aligner trois mots sans mĂ©chancetĂ© gratuite, ça peut pas coller.

Quand tu composes, tu commences par quoi : la musique ou les paroles ?

KORZAAK : Toujours la mĂ©lodie en premier. C’est elle qui me guide, qui m’inspire le thĂšme, l’émotion. En gĂ©nĂ©ral, j’ai une mĂ©lodie qui me vient en tĂȘte, je la joue direct au piano, puis je la dĂ©veloppe sur mon ordi. À partir de lĂ , tout se construit autour : l’ambiance, le texte, le rythme. C’est un peu comme une carte : la musique me montre le chemin.

En tant qu’artiste indĂ©pendant, quelle a Ă©tĂ© ta plus grosse difficultĂ© jusqu’ici ?

KORZAAK : Franchement, se faire une place. Aujourd’hui, y’a des artistes partout, et t’as beau avoir du talent, si t’as pas de visibilitĂ©, c’est comme si tu criais dans le vide. Faut tout gĂ©rer tout seul : l’écriture, l’enregistrement, la com’, les clips
 Et parfois t’as pas les moyens, t’as pas le temps, mais t’as que ça pour t’exprimer. Le plus dur, c’est de rester motivĂ© malgrĂ© les galĂšres. Mais c’est aussi ça qui rend le parcours plus vrai.

@korzaak #fyp #streetworkout #muscle ♬ Ű§Ù„Ű”ÙˆŰȘ Ű§Ù„ŰŁŰ”Ù„ÙŠ – Ù…Ù€Ű§Ű±ÙŠÙˆ|ᮍᮀ ʀÉȘᎏ

Un feat de rĂȘve que tu aimerais concrĂ©tiser un jour ?

KORZAAK : J’en ai plusieurs en tĂȘte ! JUL, Kofs, LIM
 des mecs qui ont marquĂ© le game Ă  leur maniĂšre. Et j’aimerais vraiment poser avec une chanteuse aussi, pour ramener un autre univers, une vibe plus douce qui contraste avec mon style brut.

D’ailleurs, ton blaze “KORZAAK”, ça vient d’oĂč ?

KORZAAK : À la base, c’était un pseudo que j’avais sur la Playstation quand j’avais 13 ans. Je m’étais appelĂ© “Korzak”, comme ça, sans raison particuliĂšre. Et puis avec le temps, j’ai juste rajoutĂ© un “A”, ça sonnait mieux, plus stylĂ©. Et c’est restĂ©. C’est devenu une partie de moi.

Y a-t-il un objet dont tu ne peux absolument pas te passer au quotidien ?

KORZAAK : Mon tĂ©lĂ©phone, sans hĂ©siter. Je note tout dedans : idĂ©es de texte, punchlines, mĂ©lodies que j’ai en tĂȘte
 C’est mon bloc-notes, mon studio mobile, mon carnet intime. Il me suit partout.

Les trois derniers morceaux que t’as Ă©coutĂ©s aujourd’hui, sans mentir ?

KORZAAK : Alors lĂ , je vais te surprendre ! J’écoute beaucoup de rap russe, donc :

  • Đ“ĐžĐŸ ПоĐșа – БуĐčĐœĐŸ ĐłĐŸĐ»ĐŸĐČа
  • бГК – ГДлОĐș
  • et un classique : Jul – J’oublie tout
    J’ai des goĂ»ts larges, mais quand j’aime un style, je le creuse Ă  fond.

Quels sont tes objectifs pour 2025 ?
KORZAAK : En 2025, je veux faire du bruit. Multiplier les scĂšnes, ĂȘtre produit, passer en interview, me faire repĂ©rer. Je veux dĂ©velopper ma communautĂ©, que les gens me dĂ©couvrent et se reconnaissent dans mes sons. C’est l’annĂ©e oĂč je veux franchir un cap, mettre toutes les chances de mon cĂŽtĂ© et m’imposer dans le paysage musical.

Un dernier mot pour ceux qui te suivent ou te découvrent ?
KORZAAK : Merci Ă  ceux qui m’écoutent, qui partagent, qui soutiennent. Restez Ă  l’affĂ»t, parce qu’un nouveau clip est en prĂ©paration sur un son piano trĂšs mĂ©lancolique, et je pense qu’il va parler Ă  pas mal de monde. On n’a pas fini d’en parler.

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