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đŸ‡«đŸ‡· Interview exclusive avec Orilia, une voix envoĂ»tante au cƓur engagĂ©

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Connue pour sa plume poĂ©tique et ses interprĂ©tations chargĂ©es d’émotion, Orilia fait partie de ces artistes qui ne laissent personne indiffĂ©rent. Entre introspection et prise de position, sa musique est un cri doux et lucide face au monde qui vacille. À l’occasion de la sortie de son dernier clip « Des cendres », elle nous a accordĂ© un moment pour revenir sur son parcours, sa dĂ©marche artistique et ses ambitions futures. Rencontre avec une artiste qui fait rimer sincĂ©ritĂ© et engagement.


Bonjour Orilia, merci de prendre le temps de répondre à nos questions ! Pour commencer, comment as-tu débuté dans la musique ? Quel a été le déclic ?

Orilia : J’ai commencĂ© la musique au collĂšge, aprĂšs que mon professeur de musique m’a donnĂ© un rĂŽle dans un spectacle d’opĂ©rette Ă  l’école. C’est vraiment ce moment qui a tout dĂ©clenchĂ©.

Ton dernier single “Des cendres” est fort en message. Qu’est-ce qui t’a inspirĂ©e pour l’écrire ?

Orilia : J’ai Ă©tĂ© inspirĂ©e par la situation politique et Ă©cologique mondiale, qui me provoque beaucoup d’anxiĂ©tĂ©. Mais j’essaie de garder espoir, car nous sommes nombreux Ă  faire des actions pour essayer d’arranger les choses. L’humanitĂ© est capable du pire comme du meilleur. Et souvent, aprĂšs une grosse pĂ©riode de crise, vient un renouveau. C’est un peu tout cela dont parle Des cendres.

Quand tu composes, tu démarres par la musique ou les paroles ?
Orilia : Ça dĂ©pend. Le plus souvent, c’est un thĂšme ou des paroles qui me viennent en premier. Ensuite, je m’accompagne au piano ou Ă  la guitare. Une fois la structure posĂ©e, l’arrangement global me vient assez naturellement : percussions, basse, ambiances, chƓurs…

Tu es passĂ©e dans “La France a un Incroyable Talent” il y a trois ans. Avec le recul, c’est une expĂ©rience que tu referais ?


Orilia : MĂȘme si c’était excessivement stressant (la pression, le direct, la peur de se planter…), c’était une expĂ©rience trĂšs enrichissante. Elle m’a poussĂ©e Ă  dĂ©passer mes limites. J’ai rencontrĂ© des gens formidables, et de nouvelles personnes ont dĂ©couvert mon univers. Donc oui, je le referais.

Un objet dont tu ne peux pas te passer au quotidien ?

Orilia : Mon petit agenda ! Je note absolument tout dedans. Et quand je le feuillette, je me rends compte que j’ai accompli plein de choses. C’est trùs gratifiant.

Et sans tricher
 les 3 derniers morceaux que tu as Ă©coutĂ©s aujourd’hui ?

Orilia : Comme des animaux de Solann, l’OST du jeu vidĂ©o Clair Obscur (magnifique du dĂ©but Ă  la fin), et Born in Winter de Gojira.

S’il y avait une expression qui te reprĂ©sente bien, ça serait laquelle ?

Orilia : Tout vient à point à qui sait attendre. Je suis patiente, et je crois vraiment que quand on met son cƓur dans un projet, il finit toujours par porter ses fruits.

Quel conseil donnerais-tu à un·e artiste qui veut se lancer dans la musique ?

Orilia : S’entourer de bonnes personnes, c’est essentiel. Pas forcĂ©ment des pros tout de suite, mais d’autres artistes indĂ©pendants, des gens bienveillants qui peuvent te conseiller. Le soutien, c’est vital, surtout quand tu dois tout gĂ©rer seule : son, graphisme, communication, rĂ©seaux… Et surtout, il faut rester fidĂšle Ă  soi-mĂȘme. CrĂ©e pour toi, pas pour plaire.

Tu préfÚres quoi entre le studio et la scÚne ?

Orilia : Le studio, c’est mon laboratoire de crĂ©ation. Mais la scĂšne, c’est lĂ  oĂč je peux tout partager avec le public. L’un ne va pas sans l’autre. Mais pour ĂȘtre honnĂȘte
 le studio me stresse moins !

Quels sont tes objectifs pour 2025 ?

Orilia : Faire vivre mon premier album. J’y ai mis Ă©normĂ©ment d’énergie, et j’ai vraiment envie qu’il touche un maximum de gens, sur les rĂ©seaux comme en live.

Un dernier mot pour la fin ?

Orilia : J’espĂšre que Des cendres trouvera un Ă©cho chez celles et ceux qui l’écoutent, et que le reste de l’album leur plaira autant. Merci beaucoup pour cet entretien.

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