Connue pour sa plume poĂ©tique et ses interprĂ©tations chargĂ©es dâĂ©motion, Orilia fait partie de ces artistes qui ne laissent personne indiffĂ©rent. Entre introspection et prise de position, sa musique est un cri doux et lucide face au monde qui vacille. Ă lâoccasion de la sortie de son dernier clip « Des cendres », elle nous a accordĂ© un moment pour revenir sur son parcours, sa dĂ©marche artistique et ses ambitions futures. Rencontre avec une artiste qui fait rimer sincĂ©ritĂ© et engagement.
Bonjour Orilia, merci de prendre le temps de répondre à nos questions ! Pour commencer, comment as-tu débuté dans la musique ? Quel a été le déclic ?
Orilia : Jâai commencĂ© la musique au collĂšge, aprĂšs que mon professeur de musique mâa donnĂ© un rĂŽle dans un spectacle dâopĂ©rette Ă lâĂ©cole. Câest vraiment ce moment qui a tout dĂ©clenchĂ©.
Ton dernier single “Des cendres” est fort en message. Quâest-ce qui tâa inspirĂ©e pour lâĂ©crire ?
Orilia : Jâai Ă©tĂ© inspirĂ©e par la situation politique et Ă©cologique mondiale, qui me provoque beaucoup dâanxiĂ©tĂ©. Mais jâessaie de garder espoir, car nous sommes nombreux Ă faire des actions pour essayer dâarranger les choses. LâhumanitĂ© est capable du pire comme du meilleur. Et souvent, aprĂšs une grosse pĂ©riode de crise, vient un renouveau. Câest un peu tout cela dont parle Des cendres.
Quand tu composes, tu démarres par la musique ou les paroles ?
Orilia : Ăa dĂ©pend. Le plus souvent, câest un thĂšme ou des paroles qui me viennent en premier. Ensuite, je mâaccompagne au piano ou Ă la guitare. Une fois la structure posĂ©e, lâarrangement global me vient assez naturellement : percussions, basse, ambiances, chĆurs…
Tu es passĂ©e dans “La France a un Incroyable Talent” il y a trois ans. Avec le recul, câest une expĂ©rience que tu referais ?
Orilia : MĂȘme si câĂ©tait excessivement stressant (la pression, le direct, la peur de se planter…), câĂ©tait une expĂ©rience trĂšs enrichissante. Elle mâa poussĂ©e Ă dĂ©passer mes limites. Jâai rencontrĂ© des gens formidables, et de nouvelles personnes ont dĂ©couvert mon univers. Donc oui, je le referais.
Un objet dont tu ne peux pas te passer au quotidien ?
Orilia : Mon petit agenda ! Je note absolument tout dedans. Et quand je le feuillette, je me rends compte que jâai accompli plein de choses. Câest trĂšs gratifiant.
Et sans tricher⊠les 3 derniers morceaux que tu as Ă©coutĂ©s aujourdâhui ?
Orilia : Comme des animaux de Solann, lâOST du jeu vidĂ©o Clair Obscur (magnifique du dĂ©but Ă la fin), et Born in Winter de Gojira.
Sâil y avait une expression qui te reprĂ©sente bien, ça serait laquelle ?
Orilia : Tout vient Ă point Ă qui sait attendre. Je suis patiente, et je crois vraiment que quand on met son cĆur dans un projet, il finit toujours par porter ses fruits.
Quel conseil donnerais-tu à un·e artiste qui veut se lancer dans la musique ?
Orilia : Sâentourer de bonnes personnes, câest essentiel. Pas forcĂ©ment des pros tout de suite, mais dâautres artistes indĂ©pendants, des gens bienveillants qui peuvent te conseiller. Le soutien, câest vital, surtout quand tu dois tout gĂ©rer seule : son, graphisme, communication, rĂ©seaux… Et surtout, il faut rester fidĂšle Ă soi-mĂȘme. CrĂ©e pour toi, pas pour plaire.
Tu préfÚres quoi entre le studio et la scÚne ?
Orilia : Le studio, câest mon laboratoire de crĂ©ation. Mais la scĂšne, câest lĂ oĂč je peux tout partager avec le public. Lâun ne va pas sans lâautre. Mais pour ĂȘtre honnĂȘte⊠le studio me stresse moins !
Quels sont tes objectifs pour 2025 ?
Orilia : Faire vivre mon premier album. Jây ai mis Ă©normĂ©ment dâĂ©nergie, et jâai vraiment envie quâil touche un maximum de gens, sur les rĂ©seaux comme en live.
Un dernier mot pour la fin ?
Orilia : JâespĂšre que Des cendres trouvera un Ă©cho chez celles et ceux qui lâĂ©coutent, et que le reste de lâalbum leur plaira autant. Merci beaucoup pour cet entretien.

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