Photo de Interview exclusive avec Ouilyam, un artiste solaire aux ténÚbres assumées

đŸ‡«đŸ‡· Interview exclusive avec Ouilyam, un artiste solaire aux tĂ©nĂšbres assumĂ©es

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C’est Ă  l’occasion de la sortie de son titre envoĂ»tant HIJA DE LUCIFER que nous avons eu la chance de discuter avec Ouilyam. À la croisĂ©e des rythmes latins et des Ă©motions brutes, l’artiste navigue entre ombre et lumiĂšre avec une sincĂ©ritĂ© dĂ©sarmante. DerriĂšre son univers sensuel et percutant se cache une voix, une histoire, une sensibilitĂ© Ă  fleur de peau. Rencontre avec un crĂ©ateur singulier, passionnĂ©, qui compte bien faire entendre sa musique Ă  grande Ă©chelle.


Bonjour Ouilyam et merci d’avoir acceptĂ© cette interview ! Comment as-tu commencĂ© la musique ? Quel a Ă©tĂ© l’Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur ?

Ouilyam : J’ai commencĂ© Ă  dĂ©couvrir ma voix Ă  l’adolescence. J’étais trĂšs complexĂ© au collĂšge Ă  cause d’un bĂ©gaiement assez violent. Prendre la parole en classe, lire un texte, c’était l’enfer. Un jour, seul Ă  la maison, j’ai chantĂ© pour extĂ©rioriser ce mal-ĂȘtre… et lĂ , plus rien. Aucun bĂ©gaiement. J’étais choquĂ©. En chantant, tout disparaissait. Alors j’ai continuĂ©, encore et encore. Finalement, c’est ce dysfonctionnement verbal qui m’a ramenĂ© Ă  la musique. Ma voix est nĂ©e de lĂ .

Qu’est-ce qui t’a inspirĂ© pour Ă©crire HIJA DE LUCIFER ?

Ouilyam : La vie, tout simplement. Des expĂ©riences perso, mais aussi celles de mon entourage. J’ai voulu parler de ce combat permanent entre le bien et le mal, des relations toxiques qui se camouflent derriĂšre un visage parfait. Tout le monde a une part d’ombre
 chez certains, elle prend carrĂ©ment toute la place. Et bien sĂ»r, on se fait souvent avoir par un physique (rires). Ce morceau, c’est un mĂ©lange d’humour, de sensualitĂ©, et d’une bonne grosse claque de vĂ©ritĂ©.

Pourquoi avoir choisi Punta Cana pour tourner le clip ?

Ouilyam : C’était une Ă©vidence. Le peuple dominicain m’a Ă©veillĂ© aux rythmes latinos, c’est grĂące Ă  eux que j’ai commencĂ© Ă  chanter en espagnol. Je leur devais ça. Dans le clip, on voit d’ailleurs le drapeau de la RĂ©publique Dominicaine, les rues du quartier colonial de Saint-Domingue, les plages de Saona et de Bavaro. La danseuse Ă  mes cĂŽtĂ©s est une pro locale. Ce clip, c’était ma façon de boucler la boucle.

Tes conseils à nos lecteurs pour repérer une « fille de Lucifer » et éviter de tomber dans le panneau ?

Ouilyam : C’est simple. Ecoutez cette petite voix intĂ©rieure qui vous dit direct « next ! Â». On l’entend tous
 mais on y va quand mĂȘme. Et on se crame. VoilĂ .

Quelle est ta façon de composer ? Tu commences par la musique ou les paroles ?

Ouilyam : Pour Hija de Lucifer, j’ai commencĂ© par les paroles et la mĂ©lodie. Mais parfois, une instru me touche et j’écris Ă  une vitesse folle. J’ai pas vraiment de recette : ça vient comme ça vient.

En tant qu’artiste indĂ©pendant, quelle a Ă©tĂ© ta plus grande difficultĂ© ?

Ouilyam : Y’en a eu plusieurs. L’incomprĂ©hension, la peur de la diffĂ©rence, ma couleur de peau, mon apparence
 Tout ça m’a souvent mis des bĂątons dans les roues. Mais au final, tout ce qui posait problĂšme aux autres est devenu ma force.

Un feat rĂȘvĂ© ?

Ouilyam : KAROL G sans hésiter. Sur une plage, avec des musiciens live. Ce serait le feu.

Un fait d’actualitĂ© qui t’a marquĂ© derniĂšrement ?

Ouilyam : Bon, y’a le revers de Brigitte (rires) mais plus sĂ©rieusement, ce qui me marque vraiment, ce sont les catastrophes naturelles. Elles nous rappellent qu’on n’est rien face Ă  la nature. Tremblements de terre, cyclones, tsunamis
 L’homme se croit tout-puissant, mais la planĂšte, elle, n’oublie pas.

Un objet dont tu ne peux pas te passer ?

Ouilyam : Mon bonbon Ă  la menthe-eucalyptus, sans sucre ! Pas pour l’haleine, mais pour garder la gorge hydratĂ©e.

Les 3 derniers morceaux que t’as Ă©coutĂ©s ?

Ouilyam :
– Si antes te hubiera conocido – KAROL G
– Unbreak my heart – Toni Braxton
– 4 KampĂ©

Quels sont tes objectifs pour 2025 ?

Ouilyam : Faire reconnaĂźtre ma musique, tout simplement. Et la partager avec le plus de monde possible. J’ai envie que mon univers touche les gens, qu’il rĂ©sonne chez eux comme il rĂ©sonne en moi.

Un dernier mot pour la fin ?

Ouilyam : Ne vous fiez pas aux apparences.

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