Plongée dans l’univers singulier de Myster Ezin, artiste et musicologue, à travers une interview où il revient sur ses débuts, son inspiration et ses projets. De la théorie à la pratique, de l’écriture nomade aux réflexions sur la société, Myster Ezin nous offre un regard à la fois intime et universel sur la musique et la vie.
Comment as-tu commencĂ© la musique ? Quel a Ă©tĂ© l’Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur ?
ME : À l’origine, j’écrivais pour d’autres artistes en tant que parolier, un prolongement naturel de mon métier de musicologue. Dans le cadre de mes recherches doctorales en musique et musicologie, j’ai eu l’occasion de rencontrer Maître Gims, lors de la Masterclass qu’il animait à The Artist Academy à Paris.
C’est lui qui, à travers ses mots, m’a encouragé à passer de la théorie à la pratique. Cette rencontre a été le véritable déclic.
Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire ton nouveau single ? Le point de départ ?
ME : Le point de départ, c’est mon histoire, mon vécu d’étranger en France. À travers ce morceau, je raconte mon parcours, mais aussi, par extension, celui de milliers d’étrangers et de Français que je côtoie au quotidien.
Le titre évoque des réalités sociales que beaucoup connaissent : l’interdit bancaire, la précarité de l’emploi, les refus de poste pour diverses raisons… C’est un récit personnel qui devient collectif.
Quelle est ta façon de composer ? Ta méthode de travail ? D’abord les paroles ou la musique ?
ME : J’écris toujours les paroles en premier. C’est une écriture nomade : entre deux bus, deux trains ou deux métros. J’observe les gens, les situations du quotidien – une dispute de couple, un éclat de rire, une attitude, un geste. Mon environnement devient ma première source d’inspiration. Je transforme ce que je vois et ressens en chanson.
Ta plus grande qualité en tant qu’artiste ? Et ton plus grand défaut ?
ME : Ma plus grande qualité : la persévérance.
Mon principal défaut : être obstiné… mais parfois, l’un ne va pas sans l’autre.
Un objet dont tu ne peux pas te passer au quotidien ?
Un livre. J’en ai toujours un dans mon sac, prêt à être ouvert dès que j’ai un moment entre deux rendez-vous.
Les trois derniers morceaux que tu as écoutés aujourd’hui, sans tricher !
ME : Ali Farka Touré & Toumani Diabaté – Debe (Live at Bozar), Tiken Jah Fakoly – Nationalité, Erik Satie – Gymnopédie No.1
Un fait d’actualité récent qui t’a marqué ?
ME : (Silence…)
Quels sont tes objectifs pour 2025-2026 en tant qu’artiste ? Un album pour bientôt ?
ME : Pour le moment, je termine la communication autour de l’album Espoir, avec la promotion du clip du même nom. Je prendrai ensuite le temps de revenir avec de nouveaux projets.
Un dernier mot pour la fin ?
ME : Je dirais simplement que je n’ai pas de dernier mot… Smile.
Tant que je respire, j’en aurai encore plusieurs à partager.
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