Depuis ses débuts, Black Emjy n’a cessé de surprendre par son énergie et sa sensibilité artistique. Entre rap, pop et rythmes caribéens, il a développé un style unique qui lui permet de transmettre des émotions intenses à son public. Dans cette interview, il revient sur ses débuts, sa méthode de travail, ses inspirations et ses projets à venir, offrant un regard intime sur l’univers d’un artiste en constante évolution.
Comment as-tu commencé la musique ? Quel a été l’élément déclencheur ?
BE : J’ai commencé la musique au sein d’un groupe de jeunes à l’église. De plus, mes cousins faisaient du rap, et ils m’invitaient souvent à faire des refrains, des harmonies sur certains couplets, ainsi que des vocalises pour sublimer leurs morceaux. C’est dans cette atmosphère créative que j’ai découvert mon amour pour la musique, et ensemble, nous avons formé notre propre groupe (DMS) à l’époque.
Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire ce morceau ? Le point de départ ?
BE : L’inspiration qui m’a poussé à écrire ce morceau est tout simplement l’histoire de mon premier amour. Nous avions à peu près le même âge. À l’époque, nous n’avions pas encore Internet comme aujourd’hui. J’ai dû faire preuve de patience avant de conquérir son cÅ“ur. C’est cette histoire que je tenais à raconter, une histoire que je n’ai d’ailleurs pas encore fini de partager en musique.
Quelle est ta façon de composer ? Ta méthode de travail ? D’abord les paroles ou d’abord la musique ?
BE : J’ai plusieurs façons de composer, mais c’est toujours de manière intuitive. Généralement, je commence par l’écriture, mais il m’arrive souvent d’être frappé par une mélodie dans mon sommeil au beau milieu de la nuit. Je me lève alors pour l’enregistrer, ou je laisse les notes d’un instrumental m’inspirer. Je puise mon inspiration de toutes les manières possibles, car chaque moment créatif est précieux.
Ta plus grande qualité en tant qu’artiste ? Et ton plus grand défaut aussi ?
BE : Ma plus grande qualité est ma connexion profonde avec ma musique. J’aime ressentir chaque émotion que je chante. Je m’efforce d’incarner ma musique sans faire semblant. En revanche, mon plus grand défaut est de parfois rester sur mes acquis. Je sais que j’ai le potentiel pour aller bien au-delà de ce que je fais actuellement.
Un objet dont tu ne peux pas te passer au quotidien ?
BE : Mon carnet de notes est un outil indispensable. C’est là que je consigne mes paroles et mes idées, ou alors à l’aide d’un enregistreur qui me permet de capturer mes inspirations à tout moment.
Les 3 derniers morceaux que t’as écouté aujourd’hui, et sans tricher !
BE : Aujourd’hui, j’ai écouté : « Rekonesans » de King Street, « Under Influence » de Chris Brown, et « West Indies » de Patrick St-Eloi. Chacun de ces morceaux résonne en moi et m’inspire à progresser.
Une expression qui te définit bien, ça serait…
BE : Je dirais “avoir le feu intérieur”. Cette expression incarne ma passion, ma détermination et même plus encore. C’est ce qui m’anime au quotidien, comme si j’incarnais la musique elle-même.
Un fait d’actualité récent qui t’a marqué un peu plus que les autres…
BE : La disparition tragique du jeune Enzo Nathou m’a profondément touché. La recherche collective en Guadeloupe ainsi que la douleur de sa famille sont des réalités que personne ne devrait jamais vivre. Cela nous a montré qu’on peut être tous unis et surtout que l’union fait vraiment la force. J’envoie mes pensées les plus sincères à sa famille.
Quels sont tes objectifs pour 2025-2026 en tant qu’artiste ?
BE : Mes objectifs pour 2025-2026 ainsi que ceux au-delà sont clairs :
Poser les bases pour développer une carrière à internationale, tout en créant des opportunités qui me permettront de partager ma musique au-delà des frontières.
Ces objectifs visent à établir une fondation solide pour une carrière musicale durable et en constante évolution. Consolider ma fanbase sur le plan local, en renforçant ma présence et ma visibilité. Élargir mes horizons à l’échelle nationale, en développant des stratégies pour atteindre un public plus large.
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